Bonjour,
1/ La société est un ensemble compliqué d'individus adoptant différents comportements et attitudes selon l'environnement qui les entoure et les personnalités qu'ils développent le long de la vie.
Les gens peuvent faire ce qu'ils veulent et ne pas faire ce qui ne leur plaît pas, pourvu que ce soit dans les limites. On peut préférer du café au lait, détester le vin, par contre pas question de prendre de l'héroïne à son envie. Là, les règlements s'imposent pour s'assurer, sans garantir, que les mesures ne soient pas dépassées.
Sans les règlements, la société dégénérerait en un vrai chaos immaîtrisable. Pourquoi cage et aquarium pour oiseaux et poissons d'agrément ?
L'école, de même, reste une société simplifiée, nécessitant donc d'être réglementée. D'autant plus que les écoliers ne sont pas mûrs dans leurs conscience et actes, l'encadrement étant essentiel.
2/ Une comparaison:
Les grandes entreprises font grand cas du SAV (Service Après Vente), et donnent du prix aux réclamations faites par clients. Pourquoi ? Car ce sont les clients qui eux-même utilisent les produits et non les producteurs. Ayant beau s'efforcer de s'identifier aux clients, les entreprises ne puissent figurer tous les comportements et attitudes possibles propres à ces premiers, puisque, simplement, rares sont ceux qui puissent s'auto-critiquer comme il faut, et difficile est de voir ce qui ne marche pas de ce qui est en train de marcher. En outre, la réclamation de clients est source d'avertissement sur les dysfonctionnements de l'entreprise. Une fois ces réclamations satisfaites, les clients auront tendance à une sur-fidélisation vis à vis de l'entreprise.
Retour au fait, on voit pareillement: Les élèves font l'objet de l'imposition des règlements, y répondent de ses propres manières et ont besoin d'être écoutés, donc respectés. La différence: En l'occurence, pas comme l'exemple où les clients sont bénéficiaires, les élèves ici se voient infliger les règles. Les règles sont subies, souvent considérées comme carcan, générant plutôt donc des réactions protestataires, d'où la nécessité de relativisation.
3/ Moi, j'étais le premier à maudire les règles forçantes à l'école. Maintenant, j'en suis le champion.